UN 1er MAI REVENDICATIF
ET INDÉPENDANT
Le bureau de l'Union Régionale Ile de France FO a décidé d'organiser le 1er Mai 2012 sur la base des revendications portées par la CGT-FO et son URIF-FO et dans le cadre de
l'indépendance syndicale.
Les UD-FO d'Ile de France (75-77-78-91-92-93- 94-95) iront rendre hommage, comme chaque année
d'ailleurs, aux ouvriers de la Commune de Paris et à leur plate-forme revendicative qu'ils auront été capables d'ériger en 2 mois et qui marque encore aujourd'hui ce que nous voulons
conserver.
Ce 1er Mai 2012 sera pour les militants FO de l'Ile de France l'occasion de réaffirmer, avec
leur Confédération, la volonté de ne pas faire payer la crise aux salariés que cela soit sous la forme d'une "règle d'or" ou "d'une loi de programmation".
Ce premier Mai 2012 sera l'occasion de renouveler notre opposition résolue à la TVA Sociale, mais
également à la CSG face aux menaces qui se profilent contre la protection sociale.
C'est très clair pour l'URIF-FO et comme l'a déclaré le Secrétaire Général de la Confédération
Générale du Travail FORCE OUVRIÈRE : "L'Austérité n'est ni de droite, ni de gauche, ni syndicale".
Ce 1er Mai sera
aussi pour nous l'occasion de rappeler nos revendications en matière d'augmentation des salaires et des retraites, de défense des services publics et de lutte à mener contre la RGPP, de
défense de l'emploi contre la désindustrialisation et les délocalisations.
Au moment où la patronne des patrons considère que la prochaine étape des réformes doit être celle
de la Sécurité Sociale, nous disons quant à nous qu'il nous faut reconquérir la Sécurité Sociale de 1945 qui prenait le malade en charge du début de la maladie jusqu'à la guérison.
La Confédération Générale du Travail FORCE OUVRIÈRE a raison de dire aujourd'hui que si le "traité
de gouvernance" que l'on veut nous imposer est soumis à référendum, nous appellerons à voter NON.
Le MES (Mécanisme Européen de Stabilité Financière) adopté au Sénat grâce à l'abstention de
sénateurs et le TSCG (Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance dans l'Union Économique et Monétaire) que l'on veut nous "faire avaler" représentent un "super MAASTRICHT"
qui aura des conséquences pour toute la classe ouvrière en France comme cela est le cas en Grèce, en Italie, en Espagne, au Portugal, mais également en Allemagne et en Grande
Bretagne.
Parce que notre organisation est indépendante, parce que nous disons que pendant la campagne
électorale les revendications doivent être portées.
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